Mon top 6 des arbres qui font les plus belles fleurs
Posséder un beau jardin passe bien évidemment par la plantation d’arbres d’ornement esthétiques. Rien de tel que de belles fleures pour égayer votre lieu de plénitude. Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de mon top 6 des arbres se parant chaque année de leur plus belle floraison. C’est parti !
1. Le magnolia étoilé Magnolia stellata : des étoiles pleins les yeux
Certes, toutes les essences faisant partie de la famille de magnolia offrent une magnifique floraison. Mais j’ai choisi l’étoilé ! Car, ses fleurs sont plus petites, plus découpées et plus délicates que celles de ses cousins. Elles offrent un spectacle sans pareil !
Nom latin : Magnolia stellata
Famille : Magnoliaceae
Origine : Japon
Période de floraison : mars-avril
Couleur des fleurs : blanc
Type de feuillage : caduc
Hauteur max. : 4 à 6 m
Caractéristiques du magnolia étoilé
Le magnolia étoilé est un petit arbre à la forme ovale jusqu’à son stade adulte qui aura tendance à s’étaler et s’arrondir. Il atteindra 4 à 6 mètres au terme d’une croissance plutôt lente.
L’anecdote
Il doit ses noms communs et latins à la forme de ses fleurs blanches.
En effet, elles sont composées d’une douzaine de pétales blancs d’une longueur de 3-4 cm chacune. Le stigmate et les étamines étant jaunes, la fleur prend des allures d’étoile. Et ce, sans trop avoir besoin de faire fonctionner notre imagination. Avec une floraison dès les premières chaleurs, comme beaucoup d’autres magnolias, elles annoncent, avec un éclat resplendissant, le début du printemps. Ce spectacle autant fulgurant qu’éphémère est d’une beauté inouïe !
Suite à cette explosion de voie lactée, sortent les feuilles. Se parant d’un vert pâle, elles atteignent une forme ovale de 8 centimètres. Au cours de la saison, elles auront tendance à foncer jusqu’à atteindre un vert profond. Cependant, à l’automne, abandonnant la chlorophylle, elles se couvrent d’or avant de tomber au sol.
Sa fructification rougeâtre pourrait également avoir son attrait esthétique. Malheureusement, relativement souvent, les fruits tombent avant d’atteindre leur maturité.
Comment entretenir le magnolia étoilé ?
Le Magnolia étoilé est sensible. Il ne supportera pas les modifications à proximité de son système racinaire. Par contre, il supporte tout à fait d’être planté en bac. Optez pour un contenant de 30 à 40 cm de profond et rempotez avec un terreau riche et drainant. Cependant, originaire du Japon, il ne craint pas les gelées et supportera jusqu’à -15°C (à cette température, les fleurs peuvent être abîmées).
Exposition : ensoleillée
Sol : profond, bien drainé, plutôt humide, non stagnant
Arrosage périodes sèches : 1 à 2 fois par semaine
Vitesse de croissance : lente, 3-5 cm / an
Taille : généralement pas nécessaire ou très douce
Maladies : les cochenilles, plutôt résistant aux maladies
Soins
Mis à part la sensibilité au froid de ses fleurs, le magnolia étoilé est une plante assez autonome qui demande peu de soins. Les quelques branches mortes ou indésirables peuvent être coupées. Un amendement organique peut être ajouté à la base de l’arbre afin de lui apporter les nutriments nécessaires à son bon développement. De façon générale, le magnolia est une plante d’une grande solidité, on ne lui connaît aucune maladie grave et il est rare qu’il soit sujet à des attaques d’agents pathogènes.
2. L’arbre à soie Albizia julibrissin : la délicatesse à l’état pur
Le côté ornemental de l’arbre à soie ne fait aucun doute. En outre, son feuillage composé, plumeux, ultra découpé, son ombrage léger et ses fleurs si délicates en pompons rose-rouge sont autant d’éléments qui émerveillent tous ceux qui viennent à croiser sa route.
Nom latin : Albizia julibrissin
Famille : Mimosaceae
Origine : Asie de l’Est et du Sud
Période de floraison : juin-septembre
Couleur des fleurs : rose-rouge
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 8 -10 m
Caractéristiques de l’arbre à soie
L’arbre à soie est un petit arbre à la forme parasol et au port étalé. Il atteindra près de 6 mètres de hauteur au terme d’une croissance ni rapide, ni lente. Il est originaire des zones subtropicales ou tropicales d’Asie.
Notons que, c’est le genre de sujet qui se suffit à lui-même dans un jardin de petite ou moyenne taille. En effet, il prend tout son sens isolé et mis en valeur.
Ses principaux atouts esthétiques sont ses feuilles et ses fleurs
Feuilles : composées, légères et très découpées, vert tendre pouvant tirer sur le grisâtre en fin de saison. Elles projettent une ombre frêle et très agréable.
Fleurs : abondants pompons dégradés du blanc au rose-rouge vif. C’est l’incarnation de la délicatesse et de la sensibilité. De plus, dans les zones tempérées, la floraison est très longue pouvant aller de juin jusqu’à septembre !
Sa fructification est également particulière puisqu’il s’agit de gousses brunes pendantes de 10 à 12 cm de long.
Comment entretenir l’arbre à soie ?
Attention, l’arbre à soie est un arbre aux multiples sensibilités qui vous donnera du fil à retordre. Il supporte très mal les gelures, surtout jeune, tout comme l’ombre ainsi que les courants frais. Si bien qu’il faut le planter dans un endroit bien abrité et ensoleillé. Son bois est mou et son écorce est fine et fragile. Cela le rend sensible aux blessures et aux attaques de champignons lignivores. Il ne supporte pas non plus les sols trop humides.
Exposition : ensoleillée
Sol : profond, bien drainé, plutôt sec
Arrosage période sèches : 1 fois par semaine
Vitesse de croissance : assez rapide
Taille : généralement pas nécessaire, très douce, coupe de gros diamètre à proscrire
Maladies : champignon lignivore
Soins
L’arbre à soie est une plante autonome qui demande très peu de soins. Les quelques branches mortes ou indésirables peuvent être coupées. Rappelez-vous que c’est un arbre fragile. Alors il faut suivre son état de près.
3. Le tulipier de Virginie Liriodendron tulipifera, l’arbre aux tulipes
On change de continent et on change de gabarit avec un arbre qui peut atteindre 50 à 60 mètres de haut et vivre 500 ans dans son habitat d’origine ! En plus de sa feuille et de sa fleur particulière, sa silhouette est d’aspect esthétique remarquable. De loin, un grand tulipier c’est majestueux !
L’anecdote
Nous l’appelons le tulipier de Virginie mais il est également appelé arbre aux lis. Et pour cause son étymologie grec d’origine décrite par Carl von Linné, lui-même, en 1753 : leirion, lis et dendron, arbre.
Nom latin : Liriodendron tulipifera
Famille : Mimosaceae
Origine : côte est des Etats-Unis
Période de floraison : mai-juillet
Couleur des fleurs : jaune
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 25 m (Europe)
Utilisation : bois de cœur pour mobilier, miel de fleurs
Caractéristiques du tulipier de Virginie
En Europe, il atteindra 25 à 30 mètres au terme de sa croissance moyenne. Il est originaire de la côte est des États-Unis et du Canada.
En raison de ces dimensions, c’est le genre de sujet qui peut sans problème devenir l’arbre remarquable d’un parc ou le sujet principal d’un grand jardin.
Feuilles : simples et alternes, elles ont la forme d’une découpe de tulipe. Elles passent d’un vert tendre au début du printemps pour terminer jaune éclatant en automne. Son feuillage projette une ombre rafraîchissante les journées de fortes chaleurs.
Vous l’aurez compris, le tulipier tient son nom de sa fleur qui ressemble fortement à une tulipe. De vert pâle à jaune-orange, elles n’ont rien à envier aux vraies tulipes hollandaises. La floraison se fait entre mai-juin-juillet selon le climat et la météo des saisons. Le stigmate et les étamines sont d’un jaune éclatant, brillant dans un soleil d’été. Elles sont également parfumées. Néanmoins, petit handicap, le tulipier de Virginie met 15 à 20 ans avant d’atteindre sa maturité et de fleurir pour la première fois. La patience est donc de mise.
Comment entretenir le tulipier de Virginie ?
Nous l’avons dit, le tulipier est un arbre d’essence majeur qui atteint des dimensions certaines en taille adulte. Il faut tenir compte de ces dimensions avant de planter un jeune arbre dans votre jardin. Ou alors optez pour la version ‘Fastigiata’ environ deux fois moins grande. Cela évitera de vous retrouver avec un arbre trop grand pour l’espace disponible. Au-delà de cela, il a besoin de beaucoup d’eau et de soleil. Il supporte les hivers de nos régions sans aucun problème. Attention, son bois est parfois fragile et a tendance à casser sous de fortes rafales de vent.
Exposition : ensoleillée, mi-ombre
Sol : profond, humide et fertile
Arrosage période sèches : 1-2 fois par semaine
Vitesse de croissance : rapide
Taille : taille sanitaire et de sécurité
Maladies : champignon lignivore
Soins
Le tulipier est un arbre d’essence majeur qui doit faire l’objet de certains soins de taille selon sa situation et la proximité avec des cibles. Dans son jeune âge, il pourra faire l’objet d’une taille de formation afin que chaque branche ait sa place et donner sa structure pour la suite de sa vie. Puis, à son stade adulte, une taille sanitaire et de sécurité est à prodiguer par un professionnel du soin aux arbres. Le but étant de supprimer les branches mortes et d’alléger quelque peu les branches susceptibles de se rompre. Tout ceci en gardant le port naturel de l’arbre et toujours avec la parcimonie adéquate, cela va sans dire ! Selon sa vitesse de croissance, ces soins sont à répéter tous les 4-6 ans.
4. Cerisier du Japon Prunus serrulata, le plus connu des Sakura
S’il existe plus de 600 variétés de Sakura, le serrulata est sans nul doute le plus connu. Symbole de ce qui est éphémère dans la vie, on le retrouve dans de nombreux arts japonais. Le peuple de l’archipel célèbre cette floraison abondante de la fin de l’hiver avec un festival (Hanami), littéralement « regarder les fleurs ». Faisons de même !
Si le groupe Prunus regroupe plus de 200 espèces d’arbres et arbustes, tous ne peuvent pas prétendre à figurer dans ce classement. Et s’il y en a bien un qui peut aisément en faire partie, c’est le cerisier du Japon. Originaire du Japon, de Corée et de Chine, il a été cultivé dès le XVème siècle. Depuis, de nombreux hybrides et cultivars ont vu le jour, avec toujours le même objectif : la beauté des fleurs.
Aujourd’hui, le panel de coloris floral part du blanc pur pour aller jusqu’au rouge avec une extrême diversité dans les tons rose-pâle, rose et rose-foncé. Tous ont un point commun : leur floraison marque le retour du printemps !
Nom latin : Prunus serrulata
Famille : Rosaceae
Origine : Japon, Corée, Chine
Période de floraison : mars
Couleur des fleurs : blanc-rose-rouge
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 7 m
Caractéristiques du Cerisier du Japon
Le cerisier du Japon est un arbre de moyenne taille au port évasé et qui s’arrondit avec l’âge.
L’anecdote
Chose étonnante, c’est sa dentition de feuille qui lui vaut son nom serrulata qui signifie petite scie.
Les feuilles du serrulata deviennent jaunes et parfois rouges offrant de magnifiques couleurs automnales. Autre aspect esthétique à noter encore, son écorce lisse et brillante tirant sur le bordeaux et paré de multiples lenticelles horizontales grises.
Les premiers rayons du printemps prennent chaque année un réel plaisir à illuminer la multitude de pétales rose pâle du cerisier du Japon. Composées en bouquets jusqu’à 5 fleurs, la floraison est parfois si abondante que les branches disparaissent complètement.
Comment entretenir le cerisier du Japon ?
Le Cerisier du Japon est un arbre facile d’entretien. Il demande simplement une bonne exposition et tolère tout type de sol et de climat, bien que ses fleurs soient sensibles et risquent comme le magnolia d’être abîmées par les gelées tardives.
Exposition : ensoleillée, mi-ombre
Sol : tous type
Arrosage période sèches : peu nécessaire
Vitesse de croissance : moyenne
Taille : taille sanitaire
Maladies : champignon lignivore
Si le cerisier du Japon est un grand classique des voyages au Pays du soleil levant, d’autres hauts lieux du monde possèdent leur collection de serrulata et c’est le cas notamment du West Potomac Park à Washington. Il comprend différents mémoriaux : National World War II, Korean War Veterans, les Lincoln, Roosevelt et Jefferson monuments.
Les résidents et visiteurs ont également leur National Cherry Blossom Festival, comprenez le festival national des fleurs de cerisier, qui a lieu chaque année entre fin mars et début avril. Selon le National Park Service, il y aurait plus de 3800 cerisiers dans le parc. Imaginez un peu la farandole de déclinaisons de roses !
Vous pouvez retrouver l’emplacement des cerisiers sur cette carte.
5. L’arbre de Judée Cercis siliquastrum
L’anecdote
La légende raconte que Judas se serait pendu à cet arbre après avoir trahi Jésus.
Ce qui n’est pas une légende mais qui est bien réel, c’est que l’arbre de Judée fait partie de ceux qui ont leur place dans ce top. Et si vous avez déjà croisé un arbre du Judée en fleurs, je suis persuadé que vous partagez mon avis !
Les fleurs apparaissent entre avril et mai, avant les feuilles. Elles s’ouvrent groupées, parfumées et fréquentées par les abeilles, sur les rameaux et même parfois sur le tronc. Si bien qu’en un rien de temps, l’arbre se transforme en un vif feu d’artifice rose pourpre !
Nom latin : Cercis siliquastrum
Famille : Fabaceae
Origine : sud de l’Europe et ouest de l’Asie
Période de floraison : avril-mai
Couleur des fleurs : rose pourpre-violet
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 10 m
Caractéristiques de l’arbre de Judée
L’arbre de Judée est un arbre de petite taille, au tronc et aux branches tourmentés et tortueux. Au stade adulte, son sommet aura tendance à s’aplatir. Alors, sa structure, très aérée, laisse les rayons du soleil traverser son houppier. Ce phénomène génère une ombre légère et douce. La régularité de son feuillage alterné vert pâle est également un aspect esthétique notable en été comme en automne d’ailleurs. Lorsque les jours se raccourcissent, l’arbre de Judée se revêtit d’une belle robe teintée de jaune orangé cuivré. Comme si ses voisins et observateurs avaient droit à un deuxième festival de couleurs, l’arbre de Judée se veut généreux.
L’arbre de Judée peut amplement se suffire à lui-même, mais si les espaces le permettent, pourquoi ne pas le planter en groupe, de 3 sujets par exemple.
Sa fructification est également particulière puisqu’il s’agit de petites gousses brunes pendantes de 3 à 5 cm de long.
Comment entretenir l’arbre de Judée ?
Aucun souci, l’arbre de Judée n’est pas un sensible. Il supporte les températures négatives ainsi que tout type de sol. Alors, préférez un ensoleillement abondant, un arrosage peu fréquent et une zone peu exposée aux vents si possible.
Exposition : ensoleillée ou ombre légère
Sol : tout type
Arrosage période sèches : 1 fois par semaine
Vitesse de croissance : assez rapide
Taille : généralement pas nécessaire, très douce, coupe de gros diamètre à proscrire
Maladies : quelques champignons lignivores
Utilisation : Les bourgeons de feuilles sont utilisés en gemmothérapie pour soulager les troubles de la circulation
Soins
L’arbre de Judée est une plante autonome qui demande très peu de soins. Seules, les quelques branches mortes ou indésirables peuvent être coupées.
6. Le châtaignier Castanea sativa « l’indigène »
Revenons sous nos latitudes si vous le voulez. Bien qu’originaire de Turquie, le châtaigner fait partie de ces arbres dit indigènes. Importé par les Romains jusqu’au nord des Alpes, c’est grâce à l’Empire qu’on en retrouve jusqu’en Angleterre. Au Moyen-Âge, ses châtaignes étaient alors utilisées comme moyen de paiement. Si ces fruits rappellent inéluctablement l’automne, voir même l’hiver et les marchés de noël ou les soirées brisolées, ses fleurs du début de l’été méritent plus d’attention de notre part. Je vais tâcher de vous convaincre.


L’anecdote
« Chaud les marrons ! Chaud ! » A chaque fois j’ai une petite voix dans ma tête qui dit vas-y dis-lui : « ce sont des châtaignes et pas des marrons ! » Étrangement, et malgré les ressemblances, les deux espèces d’arbres n’ont aucun lien de parenté. Le châtaignier appartient à la famille des Fagacées, tout comme les chênes ou les hêtres, alors que le marronnier fait partie des Hippocastanacées. Tous deux forment le même style de fruit à coque. À la différence qu’à l’intérieur, le châtaignier forme le plus souvent trois graines, le marronnier une seule. Et cela change tout !
Alors c’est certain, la floraison du châtaigner est moins colorée que d’autres essences de cette liste. Mais elle n’en reste pas moins esthétique pour autant. Le même arbre développe à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles. Mais, ce sont les fleurs mâles les plus visibles. Elles sont disposées le long d’axes assez raides formant des colonnades de chatons allongés pouvant atteindre jusqu’à 20 cm. En pleine floraison, l’arbre dégage une excellente odeur qui se repend. Mellifère, l’arbre attire bon nombre d’insectes. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’essentiel de la pollinisation est tout de même assuré par le vent.
Nom latin : Castanea sativa
Famille : Fagaceae
Origine : Turquie
Période de floraison : mai-juillet
Couleur des fleurs : jaune
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 20-30 m
Utilisation : bois pour mobilier ou tourneur, miel de fleurs et surtout fruits comestibles
Caractéristiques du châtaigner
Le châtaigner est un arbre à la forme ovale, voire arrondie. Il atteindra 25 à 30 mètres au terme de sa croissance plutôt rapide. Evidemment, c’est le genre de sujet qui peut sans problème devenir l’arbre remarquable d’un parc ou le sujet principal de votre jardin.
Comment entretenir le châtaigner ?
Nous l’avons dit, le châtaigner est un arbre d’essence majeure qui atteint de belles dimensions en taille adulte. A noter qu’il faut tenir compte de ces dimensions avant de planter un jeune arbre dans votre jardin. Au-delà de cela, il supporte les hivers de nos régions sans aucun problème. Autre point important, son bois est très solide, ses branches ne cassent pas facilement.
Exposition : ensoleillée, mi-ombre
Sol : léger, frais et profond
Arrosage période sèches : 1 fois par semaine
Vitesse de croissance : très rapide
Taille : taille sanitaire et de sécurité
Maladies : cynips du châtaignier, chancre du châtaignier, maladie de l’encre, carpocapse des châtaignes.
Soins
Le châtaigner est un arbre qui doit faire l’objet de certains soins de taille selon sa situation et à proximité de cibles. Dans son jeune âge, il pourra faire l’objet d’une taille de formation afin que chaque branche ait sa place et afin de lui donner sa structure pour la suite de sa vie.
Puis, à son stade adulte, une taille sanitaire et de sécurité est à prodiguer par un professionnel du soin aux arbres. Le but étant de supprimer les branches mortes et d’alléger quelque peu les branches susceptibles de se rompre. Tout ceci en gardant le port naturel de l’arbre et toujours avec la parcimonie adéquate, cela va sans dire !
Selon sa vitesse de croissance, ces soins sont à répéter tous les 3-5 ans. Si vous plantez un châtaigner dans un but plus ornemental que de production fruitière, inutile de le tailler de façon sévère comme cela peut être fait dans les châtaigneraies.